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1. Enfanter une étoile qui danse
Au commencement était le chaos.
“Je vous le dis : il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante”, écrit Nietzsche (1883) dans Ainsi parlait Zarathoustra1.
Dans son oeuvre, il nous livre un témoignage sur notre capacité à nous réinventer, après avoir laissé de côté nos vieilles illusions. Le chaos dont il parle est un désordre, une confusion, mais aussi un vide, sans structure et sans limite. Ce chaos, nous dit-il, est nécessaire pour enfanter la création, se mettre en mouvement et toucher le brillant de ce monde.
C’est un peu l’idée que je me fais de la maternité et de ce blog. C’est l’idée qu’il y a quelque chose de chaotique dans la maternité. Elle provoque un désordre en nous, physiquement autant que psychiquement. Elle vient nous emmener là où l’on ne s’y attend pas. Elle remet en cause nos idées reçues. Elle nous invite à questionner nos contradictions et nos fragilités. Elle fait le vide et laisse place au renouveau et à un champ infini de possibilités. La maternité, c’est cela : le chaos, et la renaissance qui s’en suit. Je voudrais que mon blog soit à son image : l’étoile qui danse par-delà le chaos qui suit l’arrivée d’un bébé.
2. Ne plus me faire traiter de traitresse
Et ce chaos, je l’ai connu. Laisse-moi te raconter.
Lorsque j’ai accouché de mon premier bébé, j’étais perdue. J’en voulais aux autres mères de ne pas m’avoir prévenue et de m’avoir laissé croire que tout serait merveilleux. Je ne trouvais pas de réponses auprès de mes proches ou des professionnels de santé. Je culpabilisais de ne pas y arriver. Un univers complètement nouveau s’est ouvert à moi. J’ai découvert des mots dont je n’avais jamais entendu parler auparavant : post-partum ; matrescence ; mastite ; mois d’or ; accouchement physiologique ; révision utérine… J’ai découvert que l’expression “dormir comme un bébé” était un leurre.
Petit à petit, j’ai gagné en confiance et en compétence. J’ai dû me débrouiller seule. J’ai cherché sur les réseaux, j’ai cherché dans les livres, et j’ai même cherché dans des thèses de médecine ou de psychologie. Je faisais une étude sur chaque sujet et je découvrais, médusée, toutes les réponses qu’on ne m’avait jamais données.
Pourtant, j’aurais aimé qu’on me tienne la main. J’aurais aimé être informée en amont. J’aurais aimé qu’on n’édulcore pas. J’aurais aimé savoir qu’il n’y a pas une seule et universelle expérience de la maternité, celle d’une mère dont l’instinct maternel jaillit sans questionnement. J’aurais aimé qu’on me dise les choses en pratique, et pas seulement en théorie. Parce qu’en théorie, le nouveau-né dort 20h sur 24. Mais rien ne nous indique qu’en pratique, c’est avec l’aide de ses parents qu’il dort toutes ces heures. J’aurais aimé savoir que la compétence maternelle / paternelle n’est pas innée, et qu’elle s’acquiert avec l’expérience, comme n’importe quelle autre compétence. J’aurais aimé connaître d’autres mères à qui poser mes questions.
L’expérience est si bouleversante que, lorsque ma soeur est devenue mère à son tour, ses mots furent : “traitresse, pourquoi tu ne m’as rien dit ?”.
Je lui avais pourtant dit. Du moins, je le pensais. Peut-être avais-je omis certains détails ? Peut-être n’avait-elle rien voulu savoir ? Et puis, d’autres amies sont devenues mères et l’expérience s’est renouvelée. Elles passaient toutes par cette phase de stupéfaction et d’interrogation face à tout ce qui surgit : les hémorragies ; la peur de la mort ; la peur de souffrir ; la peur tout court ; l’enfant qui ne veut pas aller aux toilettes ; l’enfant qui pleure trop ; celui qui vomit trop ; celui qui va trop vite ; celui qui va trop lentement ; celui sans gêne, celui complètement inhibé ; les hormones ; la peur de travailler ; la peur de ne pas travailler ; vouloir être avec l’enfant ; vouloir être sans l’enfant ; la culpabilité ; les disputes ; la solitude ; le manque de sommeil ou encore le sentiment d’être si petit face à une si belle créature.
La semaine dernière, une amie me confiait à son tour : “je n’avais pas réalisé à quel point cela allait être bouleversant”. J’en ai fait une mission de vie. Celle d’être présente pour les mères et les jeunes parents, d’une façon ou d’une autre. Celle de les informer tout autant que de les réconforter. Celle qui consisterait à devenir l’oreille et la main tendue que je n’avais pas eues. Face à tant de dévouement, certains m’ont suggéré de devenir doula, d’autres sage-femme, d’autres d’écrire un livre, ou un blog. Tiens. Message reçu, ma soeur : je préviendrai les autres.
Pour ce faire, je me suis fixé plusieurs objectifs : informer et réconforter les mères ; en apprendre davantage sur la maternité et partager ce que j’apprends ; gagner en compétences ; et, enfin, concilier maternité et philosophie.
3. Informer et réconforter les mères et les pères
Comme le dirait Clémentine Galey de Bliss, “le savoir, c’est le pouvoir” !
L’idée est donc, à ma manière, d’aider les femmes et les hommes à devenir parents. Il s’agit de mettre en lumière les bouleversements que connaissent les jeunes parents et de répondre à leur besoin d’information avant, pendant et après l’accouchement. Il n’est pas question de proclamer des vérités absolues. Il est question de proposer des solutions concrètes parmi d’autres, mais aussi des pistes de réflexions. Je ne cherche pas à faire quelque chose de grandiose. Juste à avancer, pas à pas, action après action, article après article, lecture après lecture, vers plus d’information.
L’idée est également de répondre au besoin de connexion, de réconfort et d’inspiration des jeunes parents. J’aimerais que les mères sachent que, dans toute la singularité de ce qu’elles vivent, il y a une part d’universel : tout le monde passe par le Big Bang, d’une manière ou d’une autre.
Il s’agit d’apporter de la compréhension et d’ouvrir des fenêtres de réflexion, parce que les femmes enfantent le monde et qu’il n’y a rien de normal dans tout ça, mais plutôt quelque chose d’extra-ordinaire, qui mérite qu’on s’y intéresse.
4. Apprendre et partager
A titre personnel, je me suis beaucoup aidée de livres, de témoignages, de podcasts et de blogs. D’une part, j’aimerais continuer à apprendre sur ce sujet qui me passionne. D’autre part, j’aimerais rendre ce que j’ai reçu. J’aimerais partager ce qui fonctionne pour moi et ce qui ne fonctionne pas.
Aussi, à titre personnel, la création de cet espace me permet de développer de multiples compétences et d’explorer de nombreux domaines : la philosophie ; la littérature ; la périnatalité ; la créativité ; l’écriture ; la capacité de synthèse ; la communication ; l’utilisation des outils numériques. Je n’exclus pas l’idée de partager des lectures sans rapport avec la maternité, juste pour le plaisir de partager.
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5. Concilier maternité et philosophie
Si rien n’est plus sexy que la philosophie, comme le dit très justement Marie Robert, rien n’est plus bouleversant que la maternité. C’est la raison d’être de ce projet.
J’ai toujours été étonnée de constater que les seules informations que l’on nous donnait étaient médicales ou pratiques. On nous indique la quantité qu’il faut manger ; le poids qu’il faut prendre ; la maternité qu’il faut choisir ; le nombre de bodies ; le nombre d’heures de sommeil ; la date du vaccin ; le nombre de semaines au-delà duquel on déclenche ; le nom du produit pour déclencher ; ou encore la position dans laquelle doit dormir le bébé… Mais, l’essentiel n’est-il pas ailleurs ? La maternité est souvent réduite à ses aspects physiques et pratiques, comme s’il ne s’agissait que de cela.
Pourtant, la maternité est à l’origine de tout. Elle est un Big Bang en elle-même. Elle est la création, à partir du néant, et elle renferme en elle les questions les plus essentielles de notre humanité : qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Quel est le commencement et quelle est la fin ? Quel est le sens de tout cela ? Pourquoi sommes-nous là plutôt qu’ailleurs ?
Il est temps de s’y intéresser. Il est temps d’acter le fait qu’il se joue quelque chose de fondamental pour les parents au cours de cette période du Big Bang.
La philosophie me semble être un formidable chemin vers la compréhension de ce qu’il se passe dans l’esprit d’une nouvelle mère. Elle m’a, à titre personnel, beaucoup aidée. Elle m’a donné envie de me questionner davantage et de partager cela avec d’autres. Ma vocation n’est pas de trouver la vérité absolue et de servir le bonheur sur un plateau aux jeunes parents. Je souhaite simplement concevoir ce blog comme une porte entre-ouverte. Je souhaite te partager mon envie fiévreuse de comprendre ce qui se joue dans cette période toute particulière de l’enfantement. Je le dis et je le fais avec beaucoup de modestie et d’honnêteté : je suis novice en philosophie et j’ai simplement envie de progresser et de partager mes découvertes.
D’ailleurs, j’ai longuement réfléchi à la manière dont je pourrais partager ces découvertes. J’ai choisi de fixer un cadre de valeurs et de favoriser l’écrit, en surmontant ma crainte de l’illégitimité.
6. Fixer un cadre de valeurs
Mes valeurs, qui me serviront de guide, sont les suivantes :
- sororité : j’ai la conviction que chaque expérience singulière peut faire écho auprès d’autres femmes et que l’information et le partage qui circulent entre femmes peuvent être source d’un grand réconfort ;
- bienveillance : c’est la compréhension du fait qu’il n’y a pas qu’une seule et unique manière de faire, que chacun fait au mieux, à un instant donné, avec les cartes qui lui sont données. C’est reconnaître le droit à l’erreur, le droit au paradoxe et le droit de changer d’avis ;
- engagement : l’idée est de prendre position, non pas de façon dogmatique, mais afin de participer à une réflexion individuelle et collective sur la maternité, le rôle des femmes et des hommes dans la société, le sens de la vie, l’égalité, le travail et afin de reconnaître la liberté et la puissance des femmes ;
- authenticité : c’est l’idée de dire ce qui a réellement fonctionné pour moi, ou non, de partager les sources, les doutes sincères, d’éviter au maximum le contenu stéréotypé, les solutions toutes faites et le politiquement correct, oser aller hors des sentiers battus et questionner nos pratiques ;
- courage intellectuel : c’est oser affronter des horizons inconnus et non maitrisés, oser aborder les différentes problématiques dans leur complexité ;
- humilité : c’est le fait de garder en tête le fait que je ne suis qu’une mère avec l’envie furieuse de comprendre et de partager. Je ne suis pas docteure, ni en pédiatrie, ni en philosophie, et même si je l’étais, ce ne serait pas encore suffisant pour proclamer des vérités absolues.
7. Favoriser l’écrit et la profondeur
Privilégier le format écrit du blog peut paraître complètement impertinent. L’attention est aujourd’hui tournée vers le contenu court, imagé et instantané. Instagram, Tiktok, ChatGPT et Google nous donnent 1000 informations à la seconde. Néanmoins, je prends le parti de revenir à quelque chose d’écrit et long, pour prendre le temps de lire, de réfléchir, de chercher, de comprendre et de vivre avec un peu plus de profondeur. Bien sûr, les transmissions orales, physiques, de coeur à coeur, sont également nécessaires. Mais l’écrit est un formidable outil de transmission. Il permet de garder trace et de toucher plus d’une personne à la fois.
J’ai par ailleurs conscience du fait qu’une multiplicité de sources d’informations existe d’ores et déjà. Je dois avouer que je ne sais plus tellement quoi faire de toute cette information. Pour de nombreux parents, elle est d’ailleurs source d’injonctions contradictoires. Rajouter de l’information à l’information existante peut sembler alors paradoxal lorsque l’on souhaite réconforter les mères. Néanmoins, d’une part, je suis toujours aussi surprise de constater à quel point les nouveaux parents manquent d’information. En ce sens, je crois qu’il est toujours utile de la diffuser. D’autre part, il me semble qu’il est assez inédit de tenter de concilier maternité et philosophie de cette manière.
Je suis néanmoins ouverte à l’ensemble des moyens à ma disposition pour partager mes idées : témoignages, lectures, philosophie, entretiens, littérature, poésie, synthèses d’informations, chroniques, pensées mais aussi vidéos ou podcasts.
8. Surmonter les difficultés
La question de la légitimité
Bien sûr, j’ai douté et je doute encore. Avec quelle légitimité pourrais-je prétendre à un tel projet ? Alors, je ne le fais pas. Parce que ce n’est pas le bon moment. Parce que c’est trop ambitieux. Parce que ce n’est pas assez ambitieux. Parce que ça ne fait pas sens. Parce que c’est trop complexe. Parce que d’autres le feraient mieux que moi. Parce que je ne suis pas professionnelle de la petite enfance ou de la philosophie. Parce que je ne suis pas doula, ni enseignante, ni romancière, ni geek, ni sage-femme.
Et puis, après tout, pourquoi pas ? Il y a bien des influenceurs, beaucoup moins formés que moi, qui se permettent de donner leur avis sur tout et n’importe quoi. Ce n’est pas si bête, finalement, cette idée de blog. Ce que je dis dans l’intimité toute singulière de ma relation avec chacune de mes proches, pour les réconforter, pourquoi ne pas le partager ? Ai-je besoin d’être une professionnelle de santé, de l’écriture ou de la philosophie pour avoir le droit de partager mes réflexions et mes réconforts avec d’autres ? La philosophie n’est-elle réservée qu’aux philosophes ? J’ai tout de même 4 années d’expérience de la maternité. 4 années que j’aurais pu choisir de consacrer à autre chose. A faire du Droit par exemple. 4 années que j’ai pourtant passées à lire sans relâche sur tout ce qui concernait les mères, les pères et leurs enfants.
En cela, je crois qu’il est légitime de partager mes connaissances et expériences. Il est encore plus légitime de chercher de nouvelles informations et de les partager. De plus, l’idée n’est pas de faire croire que j’ai la science infuse sur tel ou tel sujet, ni de dire que tel auteur proclame une plus grande vérité qu’un autre. L’idée est simplement de tenter d’apporter des réponses. Et cela est d’autant plus légitime que je n’ai pas le filtre lié à la responsabilité d’un pédiatre, à la censure d’un proche ou à l’inaccessibilité d’un savant. Je viens avec l’authentique naïveté (mais serait-ce de la sagesse ?) d’une curieuse débutante.
La question de l’exposition
C’est une chose que d’échanger avec ses proches, dans l’intime et par bribes. C’en est une autre d’écrire haut et fort ce que l’on pense, publiquement, et d’en laisser une trace permanente. Cela est d’autant plus déroutant que la maternité est un sujet encore tabou. Les expériences maternelles sont toutes singulières et il est laborieux de faire de la philosophie quand on est novice. Il est incommodant de savoir qu’untel pourrait dire que c’est nul ; que je ne suis pas à la hauteur de mes études ; que je ne suis pas au niveau d’un expert ou d’un pédiatre ; que ma manière de faire n’est pas adaptée ; que c’est trop long, ou trop court ; que c’est trop original ; que c’est inutile. Mais, j’ai décidé de passer outre. J’ai décidé de le faire en priorité pour moi, parce que j’ai envie d’explorer ces thèmes.
Je ne sais si ce blog sera utile. Je ne sais vers quoi il conduira exactement. J’ai conscience que c’est un projet un peu fou et perché, mais c’est mon projet. Et je crois que si, cerise sur la gâteau, il y a ne serait-ce qu’une seule personne, quelque part, que cela pourrait intéresser et réconforter, entre deux tétées ou deux crises de larmes, alors j’aurai gagné mon pari.
Et mon blog fut ! 😉 Je te donne rendez-vous la semaine prochaine pour te partager mon défi fou 😉
Dis-moi en commentaires si ça te parle et retrouve-moi sur mon compte Instagram @bigbangmama et sur Facebook.
Vers l’infini et au-delà, Big Bang Mama !
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- NIETZSCHE, Friedrich. Ainsi parlait Zarathoustra. 1883. Prologue, §5. ↩︎
Photos © Zoteva / Shutterstock
je découvre avec joie ton premier article, très intéressant intellectuellement, émotionnellement et viscéralement. Et quand ça parle au cœur à la tête et aux tripes, je dis encore! à quand le prochain article? 😉
Merci Adeline pour ton adorable commentaire ! J’imagine que l’aspect « expatriation » doit faire naître des interrogations supplémentaires sur la maternité. Je n’ai plus d’autre choix que de continuer alors ?! 😉 A bientôt ! A.
Merci Adeline pour ton adorable commentaire ! J’imagine que l’aspect « expatriation » doit faire naître des interrogations supplémentaires sur la maternité. Je n’ai plus d’autre choix que de continuer alors ?! 😉 A bientôt ! A.
Je suis la sœur en question, qui s est sentie trahie de se trouver démunie sans y avoir été mieux préparée. C’est avec beaucoup, beaucoup d’émotions que je lis tes premières lignes. C’est légitime et utile puisque c’est joli dit le petit prince ♥️ Merci de partager tes réflexions sur un sujet sans fin. Merci d ‘etre présente depuis le tout début de ma vie. Merci d ‘etre la soeur dont tout le monde a besoin. Je te souhaite beaucoup de découvertes et remises en questions. Beaucoup de réussite dans ce projet d écriture et de partage qui te ressemble énormément. Si il ne te faut qu’une seule personne réconfortée et touchée par tes mots. Alors tu devras bel et bien persévérer dans ce projet.
Merci à toi pour ton soutien ♥️
Et oui, tu as été une belle source d’inspiration pour ce blog maternité / philosophie. Et c’est d’abord grâce à toi que j’ai compris ce qu’était la sororité. Quant à la question de la légitimité, comme je le dis souvent : « je suis quelqu’un de très peureux, mais aussi très courageux« . 😉 A bientôt, Love. A. ♥️
Un projet et des mots plein de sens, de cœur et de courage, qui vibrent et raisonnent dans tellement de têtes et d’âmes. Hâte de lire la suite. À très vite Big Bang Mama ❤️
Merci beaucoup ! Je suis très heureuse que ce projet parle à d’autres femmes. Ça me donne encore plus envie de me renseigner et de partager toutes mes trouvailles sur la philosophie et la maternité ❤️ à très vite, A.
Superbe premier article, Madame A. Quelle belle écriture… ! On se réjouit de la suite.
Merci beaucoup ! Je suis très touchée. Et je me mets en route pour la suite, bien évidemment. A bientôt, A. 😉